De Directrice d’établissement financier à propriétaire d’une blanchisserie.
Il faut prendre son temps et rencontrer tous les acteurs locaux de la création d’entreprise
Directrice d’établissement financier, Margot a profité du PSE mis en place par son entreprise, pour se reconvertir et être son propre patron.
Une recherche d’autonomie et de liberté
Habituée à l’environnement du secteur financier, Margot a souhaité privilégier la construction d’un avenir centré sur une totale autonomie. Être son propre patron, gérer son activité de A à Z et ne plus être salariée, voilà ce qui a motivé Margot dans la construction de son projet professionnel.
Le choix de son lieu de vie et de travail
Margot a repris un pressing, blanchisserie, laverie à Douarnenez dans le Finistère. Elle propose aujourd’hui une prestation d’entretien de linge (vêtements et linge de maison) à une clientèle de professionnels et de particuliers (pressing-blanchisserie) ainsi qu’une mise à disposition de lave-linges aux particuliers (laverie automatique).
Le choix de son lieu de travail, mais aussi de son lieu de vie, était un élément très important dans sa reconversion. Souhaitant rester à Douarnenez pour des raisons personnelles, la recherche d’un établissement et d’une activité à reprendre s’est faite dans ce secteur géographique. Il a ensuite fallut trouver quel établissement était le plus adapté.
Une volonté de changer de vie rapidement
Margot a été accompagnée par une consultante dédiée pour l’aider dans sa reconversion professionnelle. Elle a été d’une grande aide notamment pour clarifier les étapes de la création/reprise d’une entreprise, mais aussi pour le choix du statut juridique. Margot souhaitait pouvoir démarrer sa « nouvelle vie » rapidement, sans formation spécifique.
« Je n’ai pas rencontré de difficultés majeures dans la mise en place du projet, j’ai rapidement identifié l’entreprise à reprendre ».
Son conseil aux salariés qui souhaitent se reconvertir pour devenir chef d’entreprise
« A un candidat dans la même situation, je conseillerais de prendre son temps et de rencontrer tous les acteurs locaux de la création d’entreprise, tous les conseils sont bons à prendre. Et je lui dirais de faire une croix sur les 35h ».
Candidate accompagnée et conseillée par Nadia Richard, Consultante en création d’entreprise Alixio Mobilité dans la région Nord Ouest.
De Serveuse en restauration à Développeuse web et web mobile
Je me suis dit que c’était peut-être une chance et pas un échec. Il fallait la saisir et faire une reconversion !
Contrat de sécurisation professionnelle : une chance plutôt qu’un échec
A 28 ans, Cindy Ballandras était serveuse dans une brasserie lyonnaise quand son entreprise a été contrainte de la licencier pour des raisons économiques. Elle a réagi très rapidement en envoyant des CV pour des postes de serveuse, dès le lendemain de cette annonce, malgré une envie naissante de changer de voie pour un métier aux horaires plus faciles à concilier avec une vie de famille.
Elle a ensuite assisté à la réunion d’information expliquant les solutions mises en place pour reclasser ou accompagner les salariés touchés. « Je me suis dit que c’était peut-être une chance et pas un échec. Il fallait la saisir et faire une reconversion. C’était le moment où jamais.» explique-t’elle.
Cindy a bénéficié d’un accompagnement dans le cadre d’un Contrat de Sécurisation Professionnelle. Grâce aux nombreux ateliers mis en place et au soutien de son conseiller, elle a pu avancer rapidement et construire un projet solide : « On a le conseiller qui est présent. On n’attend pas des semaines pour avoir une réponse. Et les choses avancent. C’est ce qui est important, ne pas rester statique. Les choses avancent, on se sent mieux et on reprend confiance en soi ».
Choisir une nouvelle voie vers l’avenir
Soucieuse de choisir un métier d’avenir et avec l’envie d’apprendre, Cindy a décidé de commencer une formation de 6 mois dans le développement web et web mobile, avec 3 mois de stage à l’issue de sa formation.
« J’avais envie de bouger, j’avais envie de prendre un métier jeune, dynamique. La restauration c’est dynamique, car c’est le mouvement, mais toutes les journées se ressemblent. Alors que là, c’est un métier où on est constamment en train d’apprendre : tous les langages évoluent. Il faut se tenir au courant de tout ce qui se passe, sinon on est vite dépassé. C’est ça qui est intéressant ! Il y a beaucoup de langages différents et donc beaucoup de rencontres aussi. Tout le monde peut s’entraider, apprendre et travailler ensemble ! »
Les deux premières semaines de la formation se sont avérées difficiles : retourner sur les bancs de l’école pour appréhender les différents langages informatiques auxquels on a jamais été initiés n’est pas une mince affaire. Mais Cindy a redoublé d’efforts et a travaillé chaque jour en rentrant chez elle pour continuer d’assimiler les choses vues en cours.
Finalement elle a ressenti comme un déclic et a eu plus de facilité à absorber tous ces nouveaux apprentissages « On apprend la logique, elle aide dans beaucoup de choses. Je parle des algorithmes : savoir dans quel ordre disposer les choses. Avec cela on arrive à faire du code et à faire fonctionner des sites web entiers. Si on ne positionne pas les choses dans le bon ordre, il n’y a rien qui fonctionne ».
Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un dans votre situation ?
« Je lui dirais déjà de ne pas se sentir fautif. En général ce sont les premières pensées que l’on a. On se dit : mais qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que je n’ai pas fait ?
Ensuite ce serait de ne pas se démoraliser et de ne pas lâcher. Il ne faut vraiment pas baisser les bras. Pour moi le dénouement est arrivé très vite. Cela m’a vraiment enlevé un poids énorme. On ne se l’imagine pas ! »
Candidate accompagnée et conseillée par Emmanuel Girard, Consultant en Mobilité Professionnelle dans la région Auvergne Rhône-Alpes.
De Responsable des Ventes Régionales à Chef d’Entreprise d’une société de vente et pose de stores.
Si quelqu’un est motivé, qu’il a un projet qui tient la route, si il est entouré des bonnes personnes, qu’il fonce !
L’entrepreneuriat en tête depuis un bon moment
Responsable des Ventes Régionales, Pierre SIX manageait une équipe de conseillers commerciaux en communication digitale au sein d’une entreprise spécialisée dans la publicité et le marketing numérique pour les entreprises locales.
Grâce à l’accord GPEC de son entreprise, Pierre voit l’opportunité de se reconvertir et de se tourner vers l’entrepreneuriat. « J’avais cette idée en tête depuis un bon moment. Le congé de mobilité, l’accompagnement, la possibilité de prendre le temps de se former à un nouvel univers professionnel, ont été des moyens et des aides qui m’ont rassuré et permis d’être serein pour ma transition professionnelle ».
Un challenge relevé en famille
En s’associant avec sa soeur et son beau-frère, Pierre a créé son entreprise : SIX STORES ET FERMETURES.
L’objet de cette société est de vendre et de poser des stores intérieurs, extérieurs et des équipements d’ouverture et fermeture de la maison et/ou locaux professionnels (portes d’entrée, portes de garage, fenêtres, portails, volets, moustiquaires, motorisation, domotique).
C’est donc une entreprise familiale qui se base sur des appuis solides puisque sa sœur a plus de 20 ans d’expérience en tant que technico-commerciale et son beau-frère cumule 25 ans d’expérience dans la pose dont 15 ans comme responsable de pose.
« Je m’occupe de la gestion, de la communication et d’une partie de la relation commerciale (rdv, devis, facture, commande fournisseur, gestion du planning de pose…). En résumé, quand on crée son entreprise, au début, on a beaucoup de casquettes et on touche à tout ! »
Mais cela n’a pas toujours été facile : « La difficulté principale a été et est toujours, la technique (nombreux produits, nombreux cas de pose, nombreux fournisseurs,…).
Passer de la communication digitale à la menuiserie extérieure, c’est un grand écart… mais un super challenge, c’est hyper motivant. J’aime relever des défis ! »
Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un dans votre situation ?
« Je conseille aux salariés dans mon cas de se lancer dans la création d’entreprise. Si quelqu’un est motivé, qu’il a un projet qui tient la route, s’il est entouré des bonnes personnes, qu’il fonce ! »
Candidat accompagné et conseillé par Steve Mahieu, Consultant en Mobilité Professionnelle et Création d’Entreprise dans la région Hauts de France.
De Chargée de Relation Client à Technicien Supérieur en Méthodes d’Exploitation Logistique
Pour se lancer dans ce type de projet, il ne faut pas avoir peur de se remettre sur les « bancs de l’école », nous pouvons apprendre à tout âge. La seule exigence est la motivation !
Marie-Laure, Chargée de Relation Client d’une grande enseigne de bricolage, a profité du contexte de restructuration de son entreprise pour se reconvertir. Accompagnée par nos équipes Nord Ouest, Marie-Laure a construit son projet professionnel de A à Z. Témoignage.
Première étape : analyser le marché pour construire un projet viable
Pour commencer, Marie-Laure a réalisé un bilan personnel et professionnel afin d’identifier un projet réaliste et réalisable. Elle a ensuite pu vérifier au moyen d’enquêtes et d’échanges avec des organismes de formation, les conditions de travail du métier souhaité et évaluer le potentiel de recrutement.
Une fois sûre de son choix et prête à tout pour atteindre ses objectifs, Marie-Laure a présenté son dossier à la commission de suivi pour valider son projet.
C’est ainsi qu’avec l’aide de son conseiller, Marie-Laure a décidé de devenir Technicien Supérieur en Méthodes d’Exploitation Logistique.
Une appétence bien ancrée pour le secteur de la logistique
C’est dans son ancienne entreprise que Marie-Laure a été amenée à découvrir un panel varié de missions « logistiques »: préparation de commande, contrôle des marchandises, dispatching des produits et gestion des dossiers clients. Ce qui l’attire c’est aussi le travail en équipe, le management et la gestion complète des flux de produits.
Motivation et patience : les maîtres mots de la reconversion professionnelle
« Pour se lancer dans ce type de projet, il ne faut pas avoir peur de se remettre sur les « bancs de l’école », nous pouvons apprendre à tout âge. La seule exigence est la motivation ! Pour cela, ma consultante a été très présente dans l’accompagnement et je la remercie. Maintenant que je suis en formation je ne regrette absolument pas mon choix, cela est très enrichissant.
M’orienter vers la logistique est une continuation logique pour moi donc, je suis confiante et extrêmement motivée.
Avant de finaliser l’entrée en formation, tous les tests et bilans réalisés ont été pertinents et nécessaires. Il ne faut pas sauter les étapes pour avoir une construction réfléchie de son projet professionnel et optimiser sa réussite.
Mettez vos idées même les plus farfelues, sur un papier et discutez en ! Pour moi, les heures de travail en binôme ont été importantes pour me conforter, qu’à 45 ans tout est encore possible !
Alors demain mon avenir sera logiquement logistique !
Ses conseils pour opérer une transition de carrière : Explorez les pistes du cœur avant d’étudier la faisabilité du projet. N’ayez pas peur de retourner « sur les bancs de l’école ». Il n’y a pas d’âge pour changer de vie !
De Vendeur en grande surface de bricolage à Ambulancier
Il faut toujours croire en son projet, s’y investir à 100%, qu’importent ses capacités et ses craintes, la motivation sera la clé de sa réussite.
Vendeur en grande surface de bricolage au moment du PSE de son entreprise, Sylvain Etheve a décidé de transformer ce moment difficile en opportunité professionnelle.
Une reconversion déjà toute tracée
C’est un événement malheureux qui a permis à Sylvain de découvrir son futur métier. Il y a quelques années, la maladie de son beau-père l’oblige à se rendre à des RDV médicaux auxquels il l’accompagne souvent. « A cette époque, j’ai aussi côtoyé les ambulanciers qui le transportaient. Quand il est décédé, il y a 5 ans, je me suis promis qu’un jour je ferais en sorte de changer de profession et que j’exercerais un jour ce métier ».
Une nouvelle vie professionnelle
Aujourd’hui, Sylvain est devenu Ambulancier. Après une formation, il a obtenu son diplôme d’Etat lui permettant d’exercer. Il est fier de son nouveau métier qui lui permet d’aider et d’accompagner les autres :
« Mon métier consiste à prendre en charge tout type de patients (des nourrissons, des seniors, des personnes handicapées…) pour les emmener à leurs rendez-vous médicaux, accompagner leur entrée en hospitalisation ou pour leurs traitements journaliers. J’ai également en charge l’élaboration des formalités administratives de mes patients (entrée aux admissions, demande de prescription médicale de transports, contact avec ma régulation pour les prochains rendez-vous etc…..).
J’effectue également des astreintes pour le Samu de jour comme de nuit. Lors de ces missions, je suis les yeux du centre 15, je dois expliquer au médecin quels sont les symptômes de la personne qui appelle. Aidé de mon auxiliaire ambulancier, je dois mettre en place une prise en charge optimale pour le transport du malade. Enfin, je suis responsable de mon ambulance, de mon auxiliaire ambulancier, de mon patient et du matériel mis à ma disposition. »
Changer de profession : un projet qui se construit
Sylvain a été accompagné par une consultante dédiée pour l’aider à changer de profession et mener son projet à son terme. Ils ont travaillé ensemble pour trouver les solutions adéquates à la réalisation de ce projet de reconversion qui lui tenait à cœur. « Engagée dans son métier, elle a cru autant que moi dans la réussite de mon objectif professionnel. Elle s’est montrée à l’écoute, a répondu à mes questions, elle a été un maillon indispensable dans le succès de ma reconversion professionnelle. »
Des conseils aux salariés qui vivent un PSE ?
Il faut toujours croire en son projet, s’y investir à 100%, qu’importent ses capacités et ses craintes, sa motivation sera la clé de sa réussite.
Candidat accompagné et conseillé par Cécile Debuire, Consultante Alixio Mobilité dans la région Hauts-de-France.